Sur les pas des frères Jaccard et du petit Robert

22 Juin, 2022 | Jour après jour

De gauche à Droite: Diallo, Jean Marc (responsable du groupe Robert Naussi), Papa Louis (infirmier de Robert) Soeur Massabielle, et Thierry Emtamec (Cineast2

Chers  Amis, 

Nous sommes un petit groupe qui revenons d’un pèlerinage au  Cameroun, un pèlerinage sur la trace du Petit Robert  Naoussi dont nous ont parlé les Frères .

Quelle pentecôte! Pendant quinze jours. Une tornade du Saint Esprit.
Quelle émotion aussi de découvrir les lieux où les frères ont vécu, aimé, prié et offert leur vie.


Le rythme a été très intense. Pas une seconde de perdu.

Les différents groupes de prière « Robert Naoussi » déjà bien à l’œuvre avaient besoin de se rassembler pour travailler. Nous avons formé une église de frères et de sœurs, participé à la projection de documentaires sur la vie du petit Robert,  projeté le documentaire de KTO dans des paroisses de la ville de Douala. Partout, ce fut la même émotion en découvrant ce petit lépreux camerounais qui a donné toute sa vie à Jésus pour que la lèpre soit éradiquée  à jamais. Nos frères camerounais ne pensent pas qu’ils peuvent avoir des saints chez eux.

Le travail n’est pas fini. D’autant qu’un cinéaste camerounais veut s’engager pour faire connaître Robert.. Robert a suscité la vocation de nombreux prêtres, obtenu des enfants à des couples stériles, guéri des malades….

Vue de l’ensemble de maisons produit d’une « colonisation sauvage ». Les poteaux ne les arrêtent pas…

Il faudrait par contre, sécuriser l’enceinte de la léproserie de la Dibamba avec une clôture. Car les gens prennent possession des terres illicitement et la colline risque de s’effondrer. Même si le terrain appartient à l’Evêché, il faut les aider financièrement pour réaliser un travail efficace, avec des géomètres et le tout rapidement avant que les terres disparaissent sous le coup des envahisseurs. Les sœurs sur place gèrent la léproserie et  font un travail magnifique mais n’ont pas assez d’autorité pour gérer une dispute territoriale.

Une de ces sœurs carmélite missionnaire, sœur Pascale monte un centre de prothèses. Il y a au Cameroun beaucoup d’amputés non appareillés.  Les prothèses fournies par d’autres centres ne sont pas à la portée des amputés  car elles sont excessivement chers et même parfois ils ne les supportent pas à cause de la chaleur que fait de plaies sur la peau avec du matériel synthétique. Il convient de dire que la peau des lépreux et des diabétiques est très fragile.

Avant de partir au ciel, père Raymond a transmis à sœur Pascale son expérience. Le matériel d’imprimante 3D au Cameroun n’est pas encore opérationnel à cause des multiples coupures d’électricité.  Aussi, grâce à des amis prothésistes et ses propres recherches,  elle pourra sans doute assez rapidement venir en aide à tous ceux qui viennent sonner à leur porte en demandant une prothèse.

aLa Soeur Pascale présente le groupe électrogène que les amis du PAS ont financé

Nos amis Eric Deschamps et David Aimé  vont apporter aussi leur soutien. Les frères avaient inventé la prothèse africaine très solide, adaptable, efficace et très bien supportée. Emmanuel Kameni du centre Jamot est appareillé depuis 50 ans et marche parfaitement . Même il saute sur sa prothèse.

Emmanuel Kamini (assis) appareillé par Père Raymond en 1968

Le bâtiment d’une petite école maternelle aussi nous attend. Il faudrait juste payer les planches de bois pour que les enfants puissent à nouveau aller à l’école. Plus on les prend petit , mieux c’est. C’est sr Patience qui les instruit.

Vue de l’intérieur de l’École

Le livre de Père Raymond sur le petit Robert est tellement apprécié. Nous avons obtenu de l’éditeur un prix à 0,80 euros au lieu de 3 euros. Nous aiderons l’Eglise à faire connaître le petit Robert.

Nous revenons remplis de joie et d’action de grâce  après ces quelques jours dans une Eglise fervente et dynamique. 
Continuons de prier pour que le Seigneur nous montre le chemin  à suivre.


Sr Massabielle,