CONGO-BRAZZAVILLE

Bonjour
Je suis sœur Marie Thérèse ONGAYOLO. J’ai quitté ma congrégation le 5 septembre 1998 pour me mettre au service des enfants en détresse. Que d’enfants accueillis depuis, secourus, que de larmes séchées, que de souffrance soulagée. Aujourd’hui il y a 52 enfants dont 30 garçons et 22 filles âgés respectivement de 4 à 20 ans. 43 d’entre eux sont scolarisés, un garçon est en apprentissage en 1ère année de menuiserie chez les Salésiens, une fille finit sa formation en esthétique et coiffure. Les enfants vont à plusieurs écoles bien loin de la maison. Leur déplacement est cauchemardesque. L’orphelinat n’a pas de moyen de déplacement. 7 enfants ont des pathologies lourdes. Il y a 3 épileptiques, autiste, une trisomique, un séropositif, un épileptique aveugle et muet, un paralytique.
En dehors de ces maladies chroniques, le paludisme est un ennemi redoutable. Je vous assure que nos factures pharmaceutiques sont bien salées.
Si vous avez pu voir le reportage sur l’orphelinat, vous avez peut-être constaté la pauvreté de la maison. Mais elle vit, elle est heureuse et il y a beaucoup d’amour.
L’orphelinat n’a aucune source de revenus et ne vit que grâce la providence et à la générosité des bienfaiteurs.
J’aurai aimé avoir plus d’espace pour accueillir davantage d’enfants, leur donner de vivre dans la dignité et la décence. J’aimerais avoir un potager pour consommer les légumes du jardin et avoir même un tout petit élevage. Quelle bénédiction cela serait
L’orphelinat est très marial.

1.Projet d’élevage :
Ce projet permettra à la maison de réduire considérablement ses dépenses en achat de denrées alimentaires. Along terme, il rendra notre maison autosuffisante en produisant, par elle-même, légumes, fruits, œufs, viande, poulet de chair etc.
Le cout total d’investissement s’élève à la somme de 11.935.000 FCFA, soit 18.194,79 Euros.

2. Projet d’Achat du Véhicule « Bus »
Sur la cinquantaine d’enfants accueillis à l’orphelinat Maison Notre Dame de Nazareth, une quarantaine est scolarisés dont une dizaine dans des écoles spécialisées. Le budget mensuel des frais de scolarité s’élève à 854.500 FCFA cette année. A cela s’ajoute les frais de déplacement mensuel qui sont estimés à près de 100.000 FCFA. C’est afin de réduire nos dépenses en ce domaine et permettre aux enfants d’être toujours à temps à l’école qu’il est important pour nous d’acquérir un véhicule de transport.

Afin de ne pas occasionner des dépenses supplémentaires, ce véhicule sera utilisé pour le commerce aux fins de produire un peu de revenus et nous aider à payer le chauffeur et les mécaniciens. Son usage sera donc mi commercial, mi privé. C’est à dire déposé et prendre les enfants à l’école et se lancer dans le transport en commun dans le cadre du commerce.
Que Dieu vous bénisse,

Soeur Marie Thérèse Ongayolo
Pour en savoir plus…..https://www.youtube.com/watch?v=UHxiHyD6__E
https://www.youtube.com/watch?v=QrvdW-rRPSY

LA DIBAMBA AU CAMEROUN, LÉPROSERIE OÙ PÈRE RAYMOND A VECU ET TRAVAILLÉ

+Projet de fabrication de prothèses 3D à la léproserie de La Dibamba, juridiction de Douala au Cameroun :

Un homme ou une femme, père ou mère de famille, handicapé ne peut plus s’occuper de lui-même et de sa famille comme avant. Un jeune amputé n’est souvent plus considéré comme un espoir pour sa famille, mais comme une charge… Les amputés sont très souvent mal perçus par la société, qui voit leur handicap comme un fardeau. La personne amputée souffre non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement (elle perd la confiance en soi, l’estime de soi), socialement (elle peut être perçue comme un membre de moindre valeur aux yeux de la famille ou de l’environnement), économiquement (par la réduction des revenus ou la perte totale du travail), spirituellement (elle se sent diminuée dans sa dignité, parfois victime de sorcellerie ou abandonnée par Dieu), etc…

Il y a très peu de centres de prothèses au Cameroun, et comme la demande est faible, les prix sont très élevés. Ainsi (il y a 5 ans), on demandait plus de 1200 euros pour une prothèse pour une jambe au-dessus du genou, et plus de 600 euros pour une jambe au-dessous du genou. Et cela est demandé à des personnes ayant des difficultés financières précisément parce qu’elles sont amputées. En outre, ils doivent se rendre à Yaoundé depuis de nombreuses régions du pays.

Le père Raymond Jaccard, très sensible aux problèmes des amputés était très content de pouvoir aider à nouveau les familles du Cameroun, cette fois-ci en participant avec le financement du groupe électrogène à l’endroit même où il a connu le Petit Robert.
La Congrégation des Sœurs Missionnaires Carmélites s’engage à assurer l’exploitation et l’entretien du matériel et de la structure et donc, la continuité et la viabilité de ce projet. La structure est conçue pour pouvoir devenir un centre de santé afin de servir plus de patients dans un quartier en pleine expansion sans autres structures de santé de proximité. Au cas où dans l’avenir il serait installé la concurrence et diminuerait le nom de la prothèse, avec le centre de santé il serait possible de continuer à se soutenir économiquement en offrant les deux services.
Sur le plan technique, l’Institut UCAC-ICAM s’est engagé à nous soutenir pour l’installation et la maintenance de l’équipement.
Le devis du groupe électrogène est de 13800€.

RWANDA: ÉCOLE EUGÈNE SMET À GISAGARA

Pour la deuxième année consécutive, on continue d’aider l’École Eugène Smet à Gisagara à construire ses ateliers de maçonnerie, pour que les élèves puissent travailler à l’abri, dans de conditions acceptables.
L’École Eugène Smet s’occupe de former aux métiers de maçonnerie les jeunes de la rue dans le Rwanda.

CAMBODGE
Le centre de Santé dans la Communauté du Père Jean, a bien décollé de terre, voici les photos récentes par rapport au projet.



La « COMMUNAUTE du Père Jean » à BATTAMBANG au CAMBODGE est née autour du Père Bernard DUPRAZ de CHAMBERY, dans les années 1992 à 2000. Elle accueille enfants et jeune orphelins ou de parents trop pauvres pour s’en occuper, et des malades. Il s’agit de les aider pour un avenir meilleur en les scolarisant. Ils sont actuellement 70 et vivent comme une famille.

Ils cultivent 23 hectares de rizière pour leur subsistance et la prise en charge de familles pauvres et de nombreux malades et personnes âgées. Une mauvaise récolte en 2019 n’a pas permis de suffire à l’alimentation et la semence, ni de vendre une partie de la récolte pour payer les frais de remise en culture.

Nous aidons également à fournir du lait maternisé à une vingtaine de bébés jusqu’au sevrage, soit 18 kg de lait par semaine, c’est-à-dire près d’une tonne par an.

BURKINA FASO

Avec l’aide du PAS, Soeur Marie-Blanche avec qui nous travaillons depuis longtemps, a pu réaliser la construction d’un grand hangar pour le tissage.

Le sol étant en terre battue rouge, très salissant pour les tissus dans cet espace de plein vent, il était important de poursuivre ce chantier en coulant une chape.

Les travaux ont été réalisés fin mai pendant la période de confinement durant laquelle les femmes ne pouvaient travailler. Les activités ont pu reprendre en juin dans de meilleures conditions et dans le respect des réglés sanitaires.

CENTRAFRIQUE

Grâce aux dons du PAS, le Père Guy Alain a réalisé à Markounda un ensemble de huit petites maisons : le Centre Aïta (Apprendre à vivre ensemble en frères) dont le but est la réintégration et la scolarisation d’ex-enfants soldats.
Les 6 bâtiments du Centre Aita

La scolarisation n’a pas pu se poursuivre à cause du confinement mais les bâtiments sont opérationnels.

En reconnaissance pour le PAS, deux maisons ont été baptisées respectivement aux noms de « Père Pierre » et « Père Raymond ». Un espoir nouveau pour ces enfants ayant vécu d’atroces situations. Le Centre a été inauguré fin mars 2020.

Grâce aux dons de l’association Un PAS, une école agricole voit le jour en Centrafrique, dirigé par les frères Carmes de Bangui. Le 6 janvier de cette année, ils ont reçu la visite surprise du Cardinal Nzapalinga, les évêques de Bossangoa et Bambari, ainsi qu’une délégation de l’université Catholique de Lille. Il y aura un partenariat et des projets en cours en vue de l’ouverture de l’Université d’Agronomie de l’Afrique Centrale à Bangui.

Participation avec l’Association Fraternité en Irak pour la construction d’un foyer pour enfants handicapés à Karakosh.

COLOMBIE

Don à Cristo Maestro pour son programme de réhabilitation des enfants atteints du cancer et sans ressources pour se traiter.

FRANCE

Aide à l’association « Les Suspendus » à ANNECY (74), pour doter des sans-abris de meilleures conditions d’hygiène et des sacs à dos.

MARCHÉ DE PRODUITS AGRICOLES ET ARTISANAUX DU DIOCÈSE MARONITE DE BATROUN AU LIBAN:

Après un bon contact avec Mgr Mounir Kairallah, du diocèse Maronite de Batroun, l’Association a été d’accord pour prendre en charge le projet de construction du Marché Couvert sur la route principale du diocèse.Le projet a pour but de contribuer à l’allégement du panier familial en pouvant vendre les produits agricoles des coopératives locales, les produits de l’Évêché, assurer un travail pour 4 familles de la région et. promouvoir le tourisme éco-alimentaire.

Le projet se situe à 12 km de la ville de Batroum, ayant pour responsable Mgr Mounir Kairallah, Évêque de Batroum.

Comme beaucoup d’entre vous le savent, la situation économique actuelle a énormément affecté le pouvoir d’achat des libanais, l’Église locale s’associe à la construction d’un marché sur la route principale que lie le littoral à la montagne, pour faciliter la vente des produits agricoles et artisanaux du diocèse.

Le montant de la subvention demandé est de 12900€. Cette somme sera octroyé au fur et a mesure des différentes phases de la construction du projet.

Site du futur marché

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO:

1. Consultations médicales et produits pharmaceutiques pour enfants orphelins de R.D.C.

La R.D.C. comptabilise le deuxième nombre plus important de décès pour paludisme. À cela s’ajoutant, pour les enfants, les cas de fièvre typhoïde avec parfois perforation intestinale, parasitoses intestinale et infections urinaires.

L’association Espace Communautaire Socio-Educatif ECOSE, accompagne les cas des enfants vulnérables (30 pour le moment)de R.D.C. dans leur scolarité et frais de santé. Les enfants sont placés dans de familles bénévoles qui veulent bien s’en occuper, mais les frais de l’école et la sansutnté sont fournis par l’association.

Le contact en R.D.C. est Mr. Dianzenza Luwanda Edouard: Tél: +243819060961, +243855710543. Mail ecoserdcongo@gmail.com

Une consultation médicale coûte 6$, c’est à dire, pour 30 enfants un totale de 180$, en Euros 570€ tous les deux mois environ.

Les produits pharmaceutiques qui resteront en stock couteront environ 2270€.

L’Association nous a été présenté par un prêtre ici en France.

2. Articles de couture pour filles mères orphelines de R.D.C.

La même association ECOSE, créée le 09/07/2013, agréée par arrêté ministériel N°239/CAB.MIN/AFF-SAH.SN/LN/2014. Accompagne les filles mères vulnérables dans l’apprentissage de métiers.

L’objectif est de autonomies la fille mère pour que sa dignité soit assuré, elle peut apprendre la couture pour se prendre en charge!