Extrait du chemin de Croix de Marthe Robin

22 Mar, 2018 | Actualités

QUELQUES PERLES DE CE SAMEDI 17 MARS JOURNÉE DE MÉDITATION ET DE PRIÈRE

EXTRAITS DU CHEMIN DE CROIX DE  MARTHE ROBIN

« Les soldats apportèrent la Croix de notre salut et la jetèrent aux pieds de Jésus avec fracas. En la voyant si lourde, si monumentale, je suis navrée de douleur. À la vue de sa croix, jusqu’ici un instrument de torture parmi les hommes, mais pour lui instrument de sa mort d’amour, Jésus la reçoit à genoux et la bénit intérieurement en s’inclinant profondément sur elle avec émotion pour la saluer. Oh ! Comme elle est sacrée pour lui cette lourde Croix, image de nos péchés instruments de ses souffrances rédemptrice et de sa mort d’amour. Cette croix tout à l’heure sera un autel, son autel, sur lequel il va s’offrir au Père et attirer tout à Lui !
Jésus trébucha sous le pesant fardeau qui l’écrasait et qu’il n’arrivait plus à soutenir et, comme les soldats le tiraient sans miséricorde, il tomba lourdement sous sa croix. Obligé de s’arrêter, les bourreaux le chargeaient d’injures et le frappaient avec leurs pieds. Jésus restait absorbé dans le sentiment profond de son offrande, les yeux tournés vers son Père. Il le priait avec amour pour toute l’humanité, comme il n’a cessé de prier durant toute sa douloureuse Passion.
O Mère, son cœur était envahi par l’immense désir d’être auprès de son fils, de l’accompagner et de le suivre partout dans son amour pour les hommes. Ferme et courageuse, elle dominait vaillamment ses propres angoisses, pour remplir jusqu’au bout tout son devoir de mère et de co-rédemptrice.
Privé de toute vie, le Corps divin de Jésus restait néanmoins magnifiquement beau. Il restait en lui, par-delà la mort, quelque chose de si grand et de tellement divin, qui inspirait la confiance et l’amour et bouleversait le cœur au point qu’on ne pouvait en détacher les yeux. Tout est consommé, mais tout n’est pas fini, car n’est-ce pas lorsque Jésus meurt que tout commence ! Par sa mort, il a déjà vaincu la mort et le péché.
Oh ! Venez ! Venez toutes les créatures de la terre ! Venez dans son Cœur ouvert pour vous et dans ses bras étendus pour vous recevoir.
Venez tous, ô pêcheurs, mes frères venez tous ô infidèles, mon Jésus crucifié est votre lumière et votre paix.
Ce 17 mars fête des 100 ans des apparitions des stigmates du Padre Pio et des 50 ans de sa mort, en ce jour où le pape est à Giovanni de Rotondo nous étions 25 autour des frères pour méditer la Passion de Jésus.
Par leur amour et leur prière, nos deux pères Pierre et Raymond nous ont introduit dans une méditation de la passion de Jésus est dans la contemplation des stations du chemin de croix.
Père Pierre nous rappelle ce que dit la petite Thérèse lorsque Jésus lui dit : « Ce n’est pas pour rien que je t’ai aimé et que j’ai offert toute ma vie pour toi ». Elle lui dit : « Tu es fou Jésus  ». Thérèse n’a pas eu de révélation elle s’en défendait bien mais dans son cœur, elle a entendu cette parole de Jésus : « Si je suis fou de toi, Thérèse, c’est parce que toi Thérèse, tu es folle de moi ».
En méditant le chapelet nous dit le Père Pierre, en méditant les mystères de la souffrance de Jésus, il faut dans la profondeur de notre cœur entendre ces paroles comme Thérèse : « Jésus, tu es fou de moi parce que je suis fou de toi ». 
C’est cette folie qui peut me transformer complètement.
Il faut demander à Jésus comme le père de Foucault le désir d’être tellement unis à Jésus qu’on devient vraiment son Corps participant à sa passion qui s’est déroulée dans des conditions infâmes.
Marthe Robin, le Padre Pio dans son chemin de croix nous rappellent tout ce que Jésus a souffert. Il ne devait pas recevoir plus de 40 coups de cravache. Il en a reçu plus 137 come l’atteste le Suaire.
C’est ce Corps sanglant que nous allons contempler en commençant par le chapelet qui nous rappelle la place De la Sainte vierge qui a participé à la rédemption du monde.
A Paray le Monial Jésus a dit à Marguerite Marie : « Ce n’est pas tes péchés qui m’ont fait tant de peine mais c’est ton manque d’amour ».
Apprenons à dire à JESUS à notre Père du Ciel, à l’Esprit Saint et à la Sainte Vierge que nous les aimons vraiment du plus profond de notre cœur.
Supplions le padre Pio dont ce sont les 50 ans de la mort aujourd’hui d’être aussi des fous de Jésus.
Le chemin de Croix, Jésus l’a vécu toute sa vie ? C’est un chemin d’amour. « Il faut que je monte à Jérusalem » c’est le moment de la Pâque. Il faut un agneau pascal.
A Gethsemani, Il tombe sous le poids de cette coupe de péchés : « Papa mon Papa chéri : si tu veux ; pourtant c’est lourd à porter mais comme tu veux ». Judas arrive avec toute la troupe avec des cordes et des torches. Sachant tout ce qui allait lui arriver, Jésus dit : « JE SUIS ! » C’est le nom de Dieu.
Ils reculèrent et tombèrent par terre.
« Si c’est moi que vous cherchez, laissez ceux-là s’en aller. Je serai seul face aux démons pour sauver les hommes ».
C’est important pour nous de savoir que Jésus est passé devant nous.
Pour rentrer dans la passion de Jésus, il est nécessaire de savoir que c’est Jésus qui a ouvert le chemin. Il nous dit : « Prenez votre croix et suivez moi ».
Comme Simon Pierre, oserons nous quitter le feu qui nous réchauffe pour accompagner Jésus.
Et il faut rassembler notre cœur en prenant dedans ce dont Jésus nous rend responsable pour porter ce que surtout que je ne peux pas voir ce que je n’aime pas, ce que je vois d’une manière négative.
Dans l’eucharistie, j’aurai à ouvrir mon cœur au Cœur de Jésus. Jésus nous dit : «  Aimez-vous bien comme je vous ai aimé. De quoi a-t-il soif ? Il a surtout soif de nos péchés. Il le rappelle la Samaritaine. Il faut changer notre regard. Il m’a regardé. Il m’a aimé.
La liberté est une croissance d’amour. Pour nous souvent la liberté est un isolement et devient libertinage : faire ce que j’ai envie. Jésus est un bon exemple quand il me donne de l’amour il me dit : « va jusqu’au bout » Aime jusqu’à la fin ! Ce jusqu’au bout, on le contemple dans la passion de Jésus.
Quand on contemple la passion de Jésus il faut le supplier avec le don de l’Esprit Saint qui s’appelle l’intelligence : C’est une certaine connaissance très floue de Jésus. Il y a aussi le don de force, le don de crainte amoureuse de Dieu dans ceux que tu rencontres mais surtout le don de l’amour filial qui consiste à percevoir d’une façon plus ou moins floue cette présence de Jésus dans ceux qui nous entourent et spécialement dans les plus petits.